Îles Suspendues - Remerciements

Je suis une grande fan des séries chinoises, historiques ou contemporaines. Je parle un peu la langue et j’ai d’avance des connaissances en autodidacte sur l’histoire et la civilisation de ce pays de moins en moins loin.

À la série chinoise de 2022, Immortal Samsara (沉香如屑) — ses différentes équipes et ses acteurs, qui m’ont donné du bon temps —, pour la découverte de la fantasy chinoise, entre autre le genre xianxia, et pour m’avoir réveillée d’un sommeil littéraire de vingt ans. Je vous dois beaucoup. Certaines idées du livre en ont été librement inspirées. D’autres séries m’ont aussi influencée, mais pas autant.

Le livre Understanding Chinese Fantasy Genres, par Jeremy Bai m’a donné un coup de main pour comprendre les genres de la fantaisie chinoise — le xianxia est un genre parmi plusieurs — et certains de leurs codes.

Toutefois, ce que j’ai écrit n’est pas du xianxia, mais j’y ai emprunté pour certains thèmes (ex: Cloche d’Or, médecine, pierres d’énergie, montagnes sacrées, histoire d’amour…). Bref, c’est un mélange. L’histoire se situe dans une civilisation imaginaire combinant une partie de l’ancienne civilisation chinoise — de façon générale, avant la dynastie des Tang —, une partie de l’ancienne société celtique — de façon générale, en dehors de l’influence romaine, ce qu’on en sait  —, ainsi qu’une partie originale. J’ai glané dans certains vieux mythes irlandais, tels Niamh aux cheveux d’or (l’archétype de Lady Godiva), Tristan et Iseult… Pour le matriarcat, j’ai emprunté à la société traditionnelle des Naxi, une minorité nationale du sud-ouest de la Chine, et à la société traditionnelle des Minangkabau, un peuple vivant à Sumatra (Indonésie). La croyance que les enfants sont conçus par des sources chaudes vient d’une croyance similaire chez les anciens Mayas. J’ai aussi puisé de manière importante dans une de mes œuvres inachevées et ses deux héros, Ulfilla et Taide. 

Mes remerciements posthumes à Pearl Buck, qui m’a ouvert la porte de la Chine par ses romans au début des années 1970. Mes remerciements aux écrivains d’origine chinoise Lisa See, Qiu Xiaolong et Dai Sijie, aux revues Littérature chinoise et La Chine en construction (devenue La Chine au présent), aux romans classiques chinois Le rêve du pavillon rouge et Jin Ping Mei, aux réalisateurs chinois Zhang Yimou et Chen Kaige, à la compagnie China National Opera & Dance Drama Theater, qui ont tous pris la relève de Madame Buck. Sans compter d’autres livres, séries, films, œuvres et personnes que je ne nommerai pas, parce qu’il y en a trop.

Une pensée particulière pour l’acteur chinois Zhang Rui de nationalité Hui, qui m’a servi de mascotte pour toute la durée de la rédaction.

À Dominic Harvey, pour la gentillesse avec laquelle il a répondu à mes questions.

À Marie-Hélène Roy, pour ses efforts de révision.

Au Cercle d’écriture de la ville de Québec, pour le soutien.

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© Michèle Dessureault, 2024

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