Planète Yabloka - Les ruines Babine

La plupart des tours arrêtent quelques heures aux ruines Babine. La raison en est très simple: c'est sur leur chemin ou ça ne représente pas un grand détour. Un plus: la végétation empêche les cochons volants de se rendre là-bas.

Ces ruines d'une ancienne grande ville prennent leur nom de celui les a découvertes, soit le célèbre explorateur russe Igor Babine. Elles ont été les premières preuves d'anciennes civilisations sur la planète Yabloka.

Elles sont sur la rive gauche de la Rieka, au sud-ouest de Svinina. La majorité du site est encore recouvert par la forêt tropicale et une équipe d'archéologues y fouille. Seule une petite partie du site est ouvert aux touristes et la visite guidée (dans les dix langues majoritairement parlées sur la Terre) ne dure qu'une heure et demie.

L'attraction majeure du site est le mur des Imprécations (ci-contre). À première vue, il a l'air bien banal. Mais quand vous lui parlez, il vous répond sur un ton d'invectives, d'injures, d'imprécations (d'où son nom), dans une langue qui n'a pas encore pu être déchiffrée. La voix est celle d'un baryton.

Ce mur a une particularité étonnante: il est à la fois une plante, par ses racines profondes, ce qui l'empêche de se déplacer, et un animal, pour le reste. Il est très friand d'une sorte de cacahuète locale et lorsqu'on en répand sur son dessus, plusieurs petites bouches s'ouvrent et les avalent. Il s'enfle visiblement durant sa digestion. Il évacue par des tubes souterrains. Il ne faut pas le toucher: ça le chatouille. Il rit et devient rouge. Ce qu'on croyait des lierres s'anime alors en de dangereuses tentacules capables de saisir un être humain et de le projeter au loin. À éviter.

Dans la mesure où il n'y a pas contact, le touriste peut néanmoins sauter par-dessus sans danger. Il pourra dire à son retour sur Terre, devant ses amis héberlués, qu'il a pu franchir le mur du son.